FAUSSES NOTES D’INFORMATION D’AUTORITÉES

Pour cerner la notion de fausse note d’information, il faut au préalable définir la note d’information. Cette dernière est un document écrit destiné à informer un large public sur un sujet donné ou destiné à une autorité politique, administrative ou militaire. À l’inverse, la fausse note d’information est un document ou un message qui contient des fausses informations, inexactes ou erronés, dont le but de manipuler, tromper ou induire en erreur le destinataire (les autorités de l’État et les administrés). Ces notes peuvent prendre différentes formes (rapports, avis ou notifications, communiqué, etc.) et peuvent être utilisées dans divers contextes.

Il s’ensuit que les faux documents sont basés sur des informations fabriquées, des messages qui annoncent des décisions de l’administration, des événements, des changements qui n’ont pas eu lieu ou qui sont délibérément déformés. Ces fausses notes d’information semblent provenir d’une source officielle d’une haute autorité de l’État, mais qui contiennent des informations fausses ou trompeuses.

Ces activités criminelles sont prévues et réprimées par diverses dispositions de  la loi n°67/LF/1 du 12 juin 1967 révisée en 2016 portant code pénal de la république du Cameroun. Il s’agit des dispositions des articles 201 -212 du code pénal visé.  La motivation derrière ses fausses notes d’information d’autorité de l’État est d’influencer l’opinion publique, les décisions politiques ou les comportements des consommateurs, obtenir des avantages illégitimes, ordonner le financement, signé des conventions ou des contrats et au final semer la confusion ou créer des divisions au sein du Gouvernement ou de la population.

Par ses activités, les criminels fabriquent et utilisent les signatures, les titres, les cachets, les identités des hautes autorités au niveau de l’administration centrale, des personnalités des institutions de l’État ou des Institutions Internationales.

 Dans cette démarche, les criminels usurpent les fonctions du maire, sous-préfet et Préfet, directeur, ministre, doyen, magistrat, administrateur civil etc…. et même l’identité des hauts fonctionnaires au niveau de la présidence de la République du Cameroun.  Il est de coutume du moins dans l’administration que les autorités fassent des notes à l’attention des autorités supérieures. Ce domaine de l’activités administrative n’échappe pas à l’ingénierie du faux.

Fabrication de fausses notes des autorités

La fabrication de fausses notes d’information d’une autorité de l’État est un acte criminel dont l’ingénierie consiste à créer des faux documents ou de messages qui contiennent de fausses informations, inexactes ou erronés. Ce processus peut être utilisé dans le but de manipuler l’administration ou les décisions dans une administration. Il peut aussi avoir pour but de  nuire, tromper ou induire en erreur l’administration, influencer une décision de justice, accédé à des fonctions, réussir au concours organisé par l’État. En outre il peut viser l’ obtention des agréments, des marchés publics, des bons de toute nature à la solde de l’État, etc.

La rédaction des fausses notes d’information semble souvent authentique. Cette authenticité apparente  sur  son apparence physique. Il peut de ce fait est assimilé au document original au point de tromper tous les services de la république. Mais, ces notes d’information contiennent des faits déformés ou inventés qui ont pour corollaire la falsification du document original. Cette falsification s’opère par l’usage  des formules de rédactions administrative reconnues à une haute personnalité de l’État.

 Les entrepreneurs du faux étudient le style administratif avec munitie, sachant que chaque administration utilise toujours un style administratif particulier dans la rédaction. Les noms des hautes personnalités reconnues, les cachets, des signatures et des événements qui n’ont jamais eu lieu sont souvent indiquer dans ces fausses notes administratives.

Leur ingénierie criminelle les amène à imprimer des notes sur du papier à en-tête d’une institution de l’État pour donner une apparence d’authenticité, inclure des références d’une correspondance administrative antérieure pour renforcer la crédibilité de la note d’information.

Les motivations de ces criminelles sont nombreuses : manipulation de l’opinion publique, influencer les décisions de justice, les rapports d’enquêtes, les administrés, nomination au gouvernement, le comportement des individus, extorquer des fonds à des hommes d’affaires, abuser la population en spoliant  leur biens, obtenir des faveurs commerciales au niveau des frontières camerounaises, laissez-passer des marchandises illicites ou des substances illicites comme la drogue, obtenir des avantages illégitimes, comme des financements, des contrats en trompant les parties prenantes.

                  Ces notes créent la désinformation dans les réseaux de communication et sèment le doute sur des sujets sensibles, comme la santé du président de la République, la sécurité ou les événements politiques.

Les auteurs de ses notes d’information peuvent être poursuivis sur le plan pénal sous le fondement de diverses dispositions de la loi n°67/LF/1 du 12 juin 1967 révisée en 2016 portant code pénal de la république du Cameroun.

La diffusion de fausses informations par les canaux numériques peut entraîner des poursuites judiciaires prévu dans la loi n°2010/012 du 21 décembre 2010 relative à la cybersécurité et la cybercriminalité au Cameroun, des amendes ou d’autres sanctions pour les auteurs. Car la désinformation peut provoquer des tensions sociales, des conflits ou des comportements nuisibles, affectant la cohésion sociale et la stabilité des institutions de l’État.

Nos services

Prenant parti de la science médico-légal et des technologies de pointe notre expertise nous permets aujourd’hui d’interpeller l’auteur de ces fausses informations par l’investigation et en analysant des documents sur les réseaux de communications.

Nos experts ont développé des outils et des méthodes pour détecter et signaler les fausses notes d’information.

La fabrication de fausses notes d’information est une activité criminelle nuisible et qui a des conséquences graves sur la perception et le comportement des individus et de la société.

La vérification des faits et l’éducation du public sont essentielles pour contrer ce phénomène et protéger l’intégrité des informations de l’État.

Nos experts, spécialisés en fraude documentaire, mènent l’expertise afin de vérifier l’authenticité de ces documents et signatures, analyse du contenu et les identités des personnes. Nous allons plus loin dans notre expertise afin d’apporter la preuve tangible pouvant servir devant les juridictions. Les documents sont examinés grâce à une technologie de pointe.

Ne vous faites plus avoir par l’ingénierie du faux en matière de documents. Nous sommes près de vous, à vos côtés. Faites-nous confiance pour expertiser vos documents ayant un lien avec la justice. Notre credo est de mener une expertise rigoureuse, minutieuse et d’apporter la preuve tangible de son authenticité.

Nous pouvons suivre vos procédures au Cameroun et à l’étranger afin de vous délivrez les documents authentiques.

Avec CENTURION, c’est : « l’expertise au service de la Justice »

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